vendredi 27 novembre 2015

à la clinique santé-voyage-vaccins +++


Après avoir reçu 5 vaccins, les bras endoloris, JE pitonne ma joie sur le clavier! Départ pour l'Afrique dans un peu plus d'un mois. Un grand rêve que JE réalise! La vie à mis sur mon chemin les gens merveilleux qui collaborent à la réalisation de ce dépassement de soi... de moi!

...Tout commence à l'âge de 4 ans, J'habite alors un petit village du nord de l'Ontario. Une rencontre a transformé ma vie et a nourri ce rêve!
Ma marraine et mon parrain sont de retour du Congo, où ils ont habité 2 ans! C'était une grande aventure pour cette époque! Après ces années d'échanges de cassettes audio qui arrivaient lentement par la poste, JE me revois assise sur le comptoir autour de la "machine-à-cassette". On entendait, émue, les voix enregistrées de cette petite famille qu'on aimait tant et qui nous signifiait que tout allait bien pour eux! Chaque cassette qui arrivait soulageait ma mère... Enfin des nouvelles de sa sœur! C'est avec excitation et impatience que J'attendais mon tour pour enregistrer mon message et mes chansons, évidemment, ça durait toujours plus longtemps que Brod'z et que MA sœur! JE devais aussi être la première... donc pas trop de patience!

Déjà ce mystère d'un continent lointain faisait son œuvre dans ma tête...
Enfin! le retour au pays de cette famille et un passage chez nous dans le fin fond de la province ontarienne... Avec en prime: un Congolais!!!! Un noir dans mon village!? Il n'y en avait pas! JE n'en avais jamais vu!!! JE me souviens de mon premier contact avec une personne à la peau noire! JE suis certaine que peu de gens se souviennent exactement de ce moment dans leur vie ;)! J'étais fascinée, ma mère me rappelle avec humour qu'elle devait me dire d'arrêter de le regarder... Cette variation de couleur à l'intérieur de ses mains, sa bouche rosée, ses cheveux frisés et secs que J'ai frôlé avec sursaut du bout des doigts...en ricanant!  Quelle étrange personne pour la petite fille que J'étais!  Le soir venu lorsqu'il m'a serré contre lui pour dire "bonne nuit" JE me suis empressée de m'essuyer les bras, (devant le regard découragée de ma mère), JE croyais que sa couleur pouvait tacher ma peau blanche...

Assise à côté de lui sur la table de pique-nique, JE le suivais partout (!),  il m'a raconté qu'il n'avait jamais vu la neige, jamais connu l'hiver! JE lui ai dit alors, avec enthousiasme,  que JE pouvais lui montrer, avec ma "petite-face-fière"!! Ma mère nous permettait à chaque hiver de mettre au congélateur des balles de neige!!! Nous pouvions donc, en plein mois de juillet faire une bataille de boules! J'avoue que c'était un peu bizarre... mais J'imagine que ma mère savait bien nous divertir! Voilà l'origine de notre créativité!!!
Pas mal fière de moi, JE déposais dans ses mains une boule blanche glacée! Son expression me fit rire de plus belle: "c'est froid!???" Et sa question me fit vraiment mourir de rire: "est-ce que ça tombe du ciel de cette taille?" Ha ha ha. il a donc fallu expliquer les flocons, ce que JE fis avec expertise! JE me souviens du plaisir ressenti d'avoir toute son attention et de pouvoir lui enseigner "l'hiver!" Les yeux écarquillés JE l'écoutais me dire qu'il mangeait des insectes dans son pays...ouachhhh!  Ce que JE me suis empressée de raconter à mes amies qui m'ont traité de menteuse! Par vengeance, la langue sortie JE leur ai crié: "Ben moi j'ai un noir chez nous et pas vous autres, Na Na Na Na...!"

J'ai compris à ce moment, qu'il y avait des gens, ailleurs, quelque part , qui vivaient autrement que nous! Ce fut aussi mon premier contact avec l'espèce de "boule bleu et verte" qui trônait sur la table du salon... Sur le globe terrestre, du bout de son doigt brun, mon "ami" N'Kodia me montrait l'Afrique! JE fredonne encore la chanson qu'il m'a enseignée en congolais. Le temps a filé et son passage chez nous a alimenté plusieurs discussions et toujours beaucoup d'étonnement: quooooi?? Il prenait sa douche jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'eau chaude! Il n'avait pas ce luxe chez lui! Il écoutait la télévision jusqu'à ce que les lignes multicolores envahissent l'écran ( l'époque où la télé n'était pas 24h!). Il s'empiffrait de hamburgers, son met préféré! Ma mère a continué de me raconter l'Afrique et la vie de N'Kodia,  au fur et à mesure que J'ai pu assimiler ces nouvelles connaissances!

Une de mes premières poupées étaient noires...ce qui était très rare... Ma mère a fait des pieds et des mains pour m'en dénicher une. C'est d'ailleurs la seule que j'ai gardé dans tous mes déménagements. 

...Quinze années plus tard, JE me suis inscrite au cégep en "Coopération internationale". La rencontre du père de mes enfants a modifié ce parcours et mon coeur s'est dit: "ce n'est que partie remise"!
...Trente-cinq années plus tard:
M'y voilà! JE compte les dodos avec mon coeur de petite fille et ma tête curieuse de connaître et de savoir. Mes yeux impatients de voir, de vivre et les mains ouvertes, prêtes à tenir celles de L'Afrique.


Histoire à suivre... 

mercredi 18 novembre 2015

En transport en commun !!!


17:00 heure, heure de pointe! 
JE dois me rendre au Centre-Ville pour ma formation "démarrage d'entreprise". La première fois, comme J'étaisen voiture tout près, J'ai stationné dans le coin... à 12.50$ pour ces quelques heures, J'ai vite compris, qu'à deux soirs/semaine J'allais me ruiner!!! Donc, ce soir c'est en transport en commun que JE me rends à mon cours!
Préparation du trajet avec Cocotte la-pro-du-bus, cours technique pour savoir-comment-glisser-la-carte avec Loulou! C'est "mort de rire" que mes deux ados me souhaitent bonne soirée! 
J'attends sur le coin... Autobus aux 9 minutes... JE m'impatiente! Faut croire qu'il venait de passer!! JE texte Cocotte, elle me rappelle gentiment que JE n'ai pas besoin de me rapporter à chaque stations! 
Enfin J'embarque!  Ma technique de "Scan" de carte ne fonctionne pas! LE conducteur plutôt impatient, immobilise ma main (et la carte du même coup) sur la machine... J'entends le "tic", bingo! Gooood!!! Parce qu'il  y a un line-up derrière et un petit stress en dedans!
Le bus est plein à craquer, JE m'agrippe à ce que JE peux pour me tenir debout! Une petite dame me tape sur l'épaule: "pouvez-vous dire au chauffeur qu'au prochain arrêt on sort la chaise" JE répète sans trop comprendre au petit impatient! L'autobus s'arrête et le chauffeur crie:"sortez de l'autobus on sort la chaise!!!" Ok... (Face étonnée) en débarquant JE prends conscience, à voir la petite dame manier la chaise roulante de son fils handicapé (que JE n'avais pas encore vu dans cette foule de gens) que ça prend bien du courage pour se promener en bus avec une chaise! JE retourne vite à l'intérieur pour aider la dame que tout le monde regarde immobile!!! Presque épuisée et j'ai juste deux arrêts de fait, JE m'assoies sur un banc libre. J'essaie de me faire petite quand une "grosse", non mais (en tout respect) très grosse dame tente de s’asseoir à côté de moi et regarde son amie en disant: " ça rentre pas!" (Elle s’assoit pareil!) JE vous jure elle avait la moitié du corps sur le mien! Dans ma tête J'entends ma sœur qui après plus de 20 ans à Montréal me dit : "moi j'aime pas ça les transports en commun!" À ce moment même JE ne suis pas certaine d'aimer ça non plus!!! 

Voilà l'arrêt tant espéré qui est devant le métro que JE dois prendre!!
JE me lève et dit au monsieur devant moi " (voix très gentille) excusez JE vais descendre ici svp" et il me répond sans me regarder: "Ben oui, attend, tout le monde débarque icitte!" sans compassion pour mon manque d'expérience... My god, qu'il y a du monde bête! Effectivement l'autobus s'est vidé à la station de métro! 

Ok sortie du métro mais pas sortie du bois!!! C'est pas l'offre de sorties qui manque!!! JE m'informe sans hésiter, JE suis pleine d'humilité. Personne ne peut m'indiquer vers quelle sortie me diriger.... Ils ont pourtant l'air bien montréalais!!! 

En sortant de mon cours, JE suis devant la maison olympique canadienne! JE reconnais les couleurs que J'ai déjà vue de l'observatoire du Mont-Royal! Toute contente de me situer! JE m'exclame: Ahhhh JE suis là!? Mon collègue qui suit la formation et marche avec moi me regarde et en plissant du front me dit:" heu... Oui... Tu es là... Où ça?" Et on a ri ensemble de ... Moi!  




JE lui raconte mon tour de transport en commun, beaucoup plus traumatisant que le retour! Et nous jasons du stress de l'anticipation versus le sentiment de confiance généré pour l'avoir déjà fait ne serait-ce qu'une fois! Le message est clair: Osez! 

Si vous me voyez : JE suis la fille qui marche avec son GPS!! Et Qui tourne de bord lorsque la petite flèche ne se dirige pas vers la petite rue en bleue!!! Recalcule!

jeudi 12 novembre 2015

collée collée!



Montréal, autre contraste: la Proximité…
Un des voisins originaire de quelque part en Amérique latine (pas encore fait enquête ;) est en train de laver sa voiture, la musique qui joue à tue-tête: des tounnes tristes en espagnol (en plussss)... J'ai le goût de me jeter en bas de mon balcon!!! (JE vous rassure, n’appelez pas le service d'urgence, J'habite le Rez de chaussé)!! 
Ça serait beau si tout le monde avait la même idée de faire jouer une petite "tounne-de-chez-eux" sur sa terrasse! Alors aujourd'hui on écoute sa musique, demain c'est mon tour: Annie Villeneuve et Mario Pelchat à fond! Tant qu'à se déprimer.
HÉ! Oui à Montréal on a encore de belles journées ensoleillées, tous les jours... ou presque!!! Vraiment JE suis comblée, vive le soleil... Et ça aide à tolérer les voisins!

En soirée, Cocotte arrive en courant dans ma chambre! Il y a un bruit où nos poubelles! "Quelqu'un est là..." JE vais voir, en ayant l'air calme, même si J'ai le ptit coeur pas trop brave... "Ouais il y a quelqu'un, mais c'est la voisine! Cocotte, tu oublies que tout le quartier vit dans la "même" maison ici!" Avec les appartements en rangées, collés les uns aux autres, les pas sur le balcon d'à côté on parfois l'air d'être dans ton salon!!

Bon! On s'entend sur la proximité...
Si, sur ta " to-do-list" tu as plus de 2-3 commissions, ta journée est faite"! Peu importe le lieu où aller que je pitonne dans mon GPS, le temps de déplacement est toujours pareil: 22 - 25 minutes! Que ce soit 2.3 ou 9.4 km c'est au alentour de 22 minutes!!!
Il faut aussi compter là-dessus la recherche et le coût de stationnement! (Et de la contravention parce JE ne sais pas toujours lire la pancarte... Grrrrrr... JE sais lire le montant par exemple: 54$) Le paradoxe montréalais est qu'ici tout va plus vite à 2 roues qu'à 4! Dire qu'au Lac on peut faire toute la liste-to-do dans la journée, même avec un détour au Saguenay... ET Stationner en avant de la porte de n'importe quel commerce "gratisssss"!

Revenons à notre proximité Montréalaise...
"Patapouf"  habite au dessus de chez moi. Elle déambule au dessus de ma tête et couchée dans mon lit JE la suis du regard...(vous devinez qu'elle a le pied pesant!)
JE sais exactement où elle se trouve dans son chez eux! Patapouf habite avec 2 autres étudiantes, elles n'ont pas le même beat de vie que ma petite famille ici au rez-de-chaussée, surtout pas le samedi! Des fois elles me font veiller tard!!! 
En jasant avec Pata (nous sommes devenues plus proches!) elle m'annonce que le soir même, elle et ses amis, iront plutôt veiller à l'extérieur!!! JE me dis avec un sourire exagéré dans la face : quelle Bonne Nouvelle!!! Sauf que...C'est devant ma fenêtre, à minuit que les joyeux lurons, déjà sur le party, attendent gaiement le taxi pendant plus de vingt minutes, en riant et en chantant... Vive la jeunesse! Enfin rendormie, c'est en sursautant que JE les entends entrer à 4h du matin!!! Et c'est avec beaucoup de satisfaction que J'entends les pas de Patapouf courir vers la toilette!!! Revenir à son lit... retourner à la toilette... Bis.
JE me réjouis : Grosse veillée ... et petit foie! Comme disait Marie-Lise Pilote: Ooooooh! que "JE suis méchante",  sans aucune pitié !!!


dimanche 8 novembre 2015

Sans son chien!



Juin 2015 quelques jours avant le grand déménagement...

JE cherche ma chienne, Mélodie, dans le quartier, JE me questionne sur son adaptation montréalaise puisque ça fait 10ans qu'elle vit ici dans cette maison et avec ce voisinage. Tous la connaissent ici et acceptent ses petits courraillages. À Montréal, au malheur (!), elle ne pourra pas vivre avec nous puisque notre nouveau chez nous interdit les animaux! Elle doit donc aller vivre chez V et s'adapter à une vie très urbaine. Fini la porte moustiquaire qu'elle peut ouvrir à sa guise et fouiner dans la verdure de son terrain!
JE m'impatiente puisque JE dois passer prendre Cocotte au ballet... Quand tout à coup JE l'aperçois au coin de la rue, se dandinant et faisant "semblant" de ne pas m'entendre! JE l'appelle de la voiture et J'ouvre la porte, normalement elle saute à bord, très heureuse de se balader en auto. Pas cette fois, J'insiste plusieurs fois, elle continue sa route... Après des hurlements de tonnerre et des menaces de toute sorte, elle finit par s'asseoir sur le siège du passager! JE rage après elle, avec toutes ces boîtes à faire et le stress du déménagement, courir après le chien est vraiment de trop!!!
Cocotte entre dans la voiture en s'exclamant: "heurk ça pue ben!" JE réponds: "Bon franchement! C'est le bout de la marde, JE viens de courir après TON chien ( les animaux c'est comme les enfants, quand ils se comportent mal ils deviennent "l'enfant" de l'autre ;) et en plus tu bougonnes en entrant dans la voiture!!!! "Non, mais maman Mélo a les fesses pleines  de caca!!!" Voilà que le siège passager est condamné et que Cocotte saute sur la banquette arrière!
Arrivée à la maison, les vitres baissés,  évidemment Mélo prend la poudre d'escampette, elle a bien senti dans mon timbre de voix que JE suis en ....
J'avise Cocotte de laver le derrière de son chien et JE me lance dans la popote du souper.
Cocotte essaie mais ne parvient pas à éliminer toutes les traces. JE la menace: "Cocotte! Si tu ne laves pas le derrière de ce chien là, JE vais la faire euthanasier!!!!! " oufffffff... C'est dit.... J'ai vraiment dit ça!?!?? Moi qui est branchée à l'univers... Qui vois toujours toutes ses paroles se réaliser!
Après le souper, pressée d'aller chez la coiffeuse ( tous les rendez vous: du dentiste à la coiffeuse en passant par le médecin doivent être faits avant le déménagement!) JE m'énerve quand JE vois la nouvelle proprio de notre maison arriver avec une livraison dans son gros pick-up! JE crie à Cocotte: prépare toi on part chez la coiffeuse, JE vais tasser l'auto!"
Dans la voiture JE me demande où est passée Mélo, elle a l'habitude de se cacher sous la voiture, JE recule tranquillement, J'attends de voir si elle n'est pas en train de sortir de la-dessous... Ben non! Pas de chien! JE crampe les roues pour me ranger sur le côté de l'entrée de la maison quand tout à coup il y a ce fameux "boung-boung" sous la roue avant droite.... JE saute en bas de l'auto en hurlant et vois ma petite Mélo qui me regarde en soulevant seulement le devant de son corps... L'horreur!!! JE viens d'écrabouiller mon chien!! Cocotte sort en hurlant de la maison, JE lui donne des tâches pour la mobiliser et l'arrêter de hurler: "va chercher des doudous pour la couvrir, on l'amène à l'hôpital des chiens!"
JE ne cesse de répéter que JE suis désolée, JE pleure et Cocotte aussi...
Celle-ci me rassure: "maman arrête de t'excuser, ce n'est pas ta faute, tu n'as pas fait exprès".  My god, J'ai vraiment piler sur mon chien!!!! Merde l'Univers!!!  
JE roule à 140 km/h direction Saguenay, la seule hôpital vétérinaire ouverte...J'ai téléphoné en hurlant que nous arrivions avec un chien écrasé! JE téléphone V en pleurant, Il venait de quitter la maison le matin même pour Montréal, il avait bien sûr joué avec son futur animal de compagnie... Il était bouleversé... JE m'excuse sans cesse...
On rentre à l'hôpital vétérinaire en trombe, ils nous attendent et partent tout de suite avec Mélo. Dans la salle d'attente on souffle un peu... JE regarde autour de moi, c'est très propre et assez luxueux, des pots de biscuits pour chiens sont à la disposition de tous. JE me passe la réflexion que ça va certainement me coûter très cher! JE me regarde: ma robe chic de travail et mes vieilles babouches vertes, Cocotte à ses collants de ballets dans ses gougounnes, son maillot sous sa robe, évidemment ce n'est pas notre priorité! Cocotte croise mes yeux et devine mes pensées, on éclate de rire, vraiment on n'a pas d'allure!! Probablement un petit rire nerveux... On convient toutes les deux qu'on ne veut pas qu'elle souffre, alors toutes nos décisions seront centrées sur cet objectif.
Enfin on peut la voir! Le verdict n'est pas jojo... Mélodie ne se plaint pas, elle se laisse cajoler, on doit la tenir contre nous, son bassin est mal en point: multiples fractures. Sa jambe est paralysée. Voici les possibilités : opération à Québec 6000$ ou réadaptation avec médication à la maison dans sa cage et hospitalisation de jour au centre vétérinaire$$$... Peu importe le choix aucune garantie! Elle risque de marcher croche et peut-être à trois pattes!!!! Cocotte me regarde, elle est catégorique: pas de souffrance et pas de chien tout croche! La vétérinaire ajoute: "pour ses "besoins" il faudra la sortir avec une ceinture autour du bassin pour la maintenir soulevée... Il aurait fallu nous voir la face!!! "Heuuuuu....non! Pauvre ptite!!!!"
JE suis étonnée, la vétérinaire nous a pas encore parlé de l'euthanasie!? JE pose donc la question, elle me répond que c'est aussi une option...
Bon! Il faut se décider dit Cocotte, en fille de gestionnaire, elle prend la situation en main... Moi je suis franchement incapable! "Maman on fait un Skype avec Loulou, on doit décider en famille!" Loulou se pleure la vie, son ami Bgou est avec lui, il le supporte, JE lui montre Mélo, il lui parle, elle ne réagit pas... Elle semble résignée... On lui fait nos adieux, ensemble. On appelle V pour lui faire part de la situation... Il se dit incapable de prendre une décision : Cocotte, encore une fois, prend le tout en charge: "V, on veut pas que tu décides, nous on a décidé, est-ce que tu nous appuies?" Évidemment il est avec nous, toujours. Nous téléphonons Mamy, elle est de tout cœur avec nous et offre même de payer la moitié des frais!Ça c'est du support!!
Voilà! Nous passons dans le salon pour la famille (!), il y a des fauteuils, ils amènent Mélo dans nos bras, petite piqure 1/4 de seconde et sa tête tombe dans mes bras... On peut rester tout le temps qu'on veut, J'avoue qu'après quelques minutes JE trouve la situation assez macabre!!! Cocotte propose qu'on garde une mèche de son poil...
Nous retournons à la maison, sa mèche à la main, le collier de l'autre, et une facture assez salée payée!
Épuisés, assis à travers les boîtes,  nous ajoutons cette situation à notre liste de changements! Plus de chien!  Nous finissons par rire à travers nos larmes de cette histoire invraisemblable tous les trois assis collés sur le divan.



J'ai changé d'auto depuis... incapable de réentendre un "Boung-boung"!
Nous sommes à Montréal et on pense souvent à elle... JE pense bien que c'est la confirmation, que Mélodie ne voulait pas vivre en ville! Les chiens ont-ils une vie après la mort??? Si oui JE crois qu'elle gambade agilement à la campagne!

lundi 2 novembre 2015

au Saguenay

"Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver ", chantait Gilles Vigneault en passant très certainement par ici, le parc des Laurentides!!!


Direction mon amie JoSH... Petit Weekend d'ateliers-de-croissance-personnelle-de-filles, début vendredi soir par la conférence d'un grand auteur! En passant devant sa table de livres à vendre, JE me remplis les bras! J'aime ces livres bonbons qui me font réfléchir sur la vie! JoSH me dit en riant: mon amie, on a déjà tout lu, on est rendue dans l'application!!! En dédicaçant mes livres l’auteur me dira lui-même en croisant mes yeux: "J'pense que tu peux arrêter de lire! Tu sais..." Oui JE sais!

Après la conférence,  devant une coupe de vin,  on change nos plans pour le lendemain!!! La journée prévue "Atelier de 9à4", sera remplacée par: une grasse matinée, café et lecture échouée sur le moelleux divan, massage en pm, souper entre amis et beaucoup de vino! On organise ça un Weekend thérapeutique nous autres!  On a vite compris: se concentrer sur le plaisir et les émotions positives! En tout cas, c'est le bout que J'ai retenu et il y avait évidemment le mot plaisir!  Aussi, j'ai appris qu'il faut accepter de vivre les bouleversements qui viennent avec les changements souhaités! My god c'est le leitmotiv de la dernière année: bouleversons! bouleversons!
Comme dis JoSH: " lâche pas mon amie tu "croisses" ...  " Confirmé: JE croisse" !"

Au centre de massage JE découvre les doigts magiques de Maria. Celle-ci me répète avec son accent dominicain : "...beaucoup de nœuds "après la ducha 5 minutes de glace et tú mettres serviette avec de l'eau très chaude, avec du sel, partout partout sur les douleurs... Est-ce un message de l'univers? "Ce ne serait pas plus simple d'aller à la mer?" Maria qui a saisi mon humour me fait un clin d'oeil, "oui aussi bon, la mer et massage au soleil!"

La belle Maria me fait choisir l'huile essentielle, mon choix s'arrête évidemment sur l'eucalyptus. Durant le traitement elle met ses mains au dessus de mon visage et me fait  respirer son huile. JE suis automatiquement transportée dans le sentiers d'arbres d'eucalyptus au Chili, JE me suis revue dans ce merveilleux pays où il y a une variété incroyable de ces arbres. C'est fou la mémoire olfactive! Selon les scientifiques, les odeurs et le goût seraient plus évocateurs de souvenirs que d'autres systèmes sensoriels... JE peux bien être nostalgique... gourmande en plus! L’émotion olfactive, dans ce contexte de découverte et d'étonnement: une forêt d'eucalyptus géants(!), est si présente que lorsque Maria m'annonce la fin, JE me demande vraiment ce qu'elle fait avec moi au Chili!!!!! 

Narines ouvertes, J'admire les géants

Brusque retour à la réalité! Gratitude à mon amie JoSH, mon corps m'a dit qu'il avait  bien besoin de ce cadeau!

En soirée, les cheveux huileux mais parfumés,  REM nous rejoins pour un petit souper devant le feu de foyer! Quelqu'un peut me dire ce qu'il y a de plus merveilleux qu'un weekend de "calinage" entre vieux amis! JE continuerai de braver le parc des Laurentides pour ces moments que Montréal ne peut pas m’offrir!